Le paysage digital est en constante évolution depuis plus d’une décennie, et ne cesse de muter vers de nouvelles approches en intégrant des outils comme l’intelligence artificielle notamment.
C’est pourquoi un métier comme celui de community manager, doit être abordé selon les besoins et les attentes des entreprises à un instant T. En 2024 il est par exemple inconcevable de ne pas intégrer l’IA dans les formations pour devenir CM.
Comment bien se former au community management ?
Se former en community management signifie de trouver la bonne formule, le bon programme qui répondra à ses attentes d’une part mais également à celles d’un marché qui englobe une multitude de secteurs avec parfois de grandes disparités sur les attentes des professionnels.
Découvrez ainsi les différentes formules de formations pour devenir community manager. Des formations courtes aux formations longues, en passant par le présentiel, le distanciel, les cursus diplômants et ceux avec des stages qui sont parfois proposés par des centres, pour acquérir et valider plus rapidement la pratique du métier de CM.
Se former à la pratique du community management, c’est avant tout acquérir un tronc commun et essentiel à tout community manager et surtout être en capacité de répondre aux besoins majeurs des entreprises que l’on souhaite intégrer. Il est donc important de bien choisir sa formation et parfois poursuivre des modules de spécialisation par la suite.
Le domaine de la gestion des réseaux sociaux est très vaste et on ne peut pas tout maitriser parfaitement, d’où la possibilité de poursuivre son apprentissage, en se spécialisant sur des leviers qui demandent d’avoir de l’affinité de la part du CM. Les leviers liés au SEO sont notamment appréciés tout comme le levier de l’influence où il est question d’apprendre à intégrer le marketing d’influence en community management et à certaines actions pour gagner en visibilité.
Le rôle du community manager
Dans notre écosystème numérique, le community manager agit comme un médiateur entre une marque ou une entreprise et des clients, des consommateurs, ou des internautes au sens large du terme. Ces derniers étant les personnes composant la ou les communauté(s) rattachée(s) aux réseaux sociaux, dont le community manager a la charge.
Le community manager n’est pas seulement responsable de publier du contenu, car il a également pour mission de créer de l’engagement, de modérer et de développer sa communauté autour de l’entité pour laquelle il aura ce rôle. Les tâches du community manager sont relativement nombreuses selon les besoins des entreprises.
Ce profil du web doit avoir de nombreuses cordes à son arc pour prétendre endosser le rôle d’un community manager pour une entreprise. Ses compétences et ses connaissances doivent être ainsi relativement larges pour répondre à un ensemble de besoins et d’attentes des entreprises, d’où la nécessité de se former au métier car le mode auto-apprentissage n’est plus vraiment possible en 2024.
S’il n’est pas impossible de se former soi-même, il faut malgré tout se faire un nom pour faire valoir ses acquis et une expertise reconnue du métier. Cela prendra forcément beaucoup plus de temps ! L’auto-apprentissage en community management peut aussi venir en renfort d’un cursus déjà suivi au préalable, pour de la montée en compétences par exemple.
Formation autour des fondamentaux du community management
La base de toute formation pour devenir community manager passe par les fondamentaux du métier, qui peu à peu s’étendent au fil des années. Il sera donc difficile d’évaluer les modules courts sur ce point !
Seules les formations longues peuvent répondre à l’apprentissage d’un tronc commun suffisant, pour exercer le métier de community manager en tant que professionnel.
Au-delà il s’agira d’avoir des éléments de langage ou d’avoir quelques notions du métier de CM pour venir en renfort éventuel d’une équipe, pour ce qui est d’un module court.
Voici les matières que l’on devrait retrouver au sein d’une formation en community management où l’ensemble ne sera possible que sur des modules longs. Pour les modules courts, il faut rester sur l’aspect stratégie et sur les grandes lignes du métier en survolant les points qui seront à approfondir si nécessaire.
La liste des points abordés n’est pas forcément exhaustive en fonction des domaines d’activité visés et bien sûr de la durée des formations.
Elaborer une stratégie de community management
Un community manager doit comprendre comment élaborer une stratégie de community management avec un contenu qui doit être aligné sur les objectifs de la marque et les intérêts de la communauté. Cela implique tout ce que l’on peut apprendre sur une formation.
- Bien connaitre les plateformes sociales majeures pour savoir sur lesquelles être présent,
- Mettre en place des veilles social media,
- Savoir produire un contenu qui répondra aux besoins et attentes de sa communauté,
- Savoir engager sa communauté autour de divers leviers,
- Savoir suivre et analyser sa stratégie en fonction des objectifs et des KPI établis en amont,
- Maitriser les principaux outils du community manager pour créer, développer, analyser, monitorer, etc.
- Créer un calendrier éditorial et savoir planifier son contenu, etc.
Développer et déployer une stratégie est ainsi une finalité qui résulte de tout ce que l’on peut apprendre au sein d’une formation complète en community management, et plus encore.
Maitriser l’usage des réseaux sociaux et les outils de gestion social media
Chaque plateforme sociale possède ses propres caractéristiques. Une formation doit pouvoir ainsi couvrir les spécificités de chacun d’entre eux ; Facebook, Instagram, X (Twitter), LinkedIn, TikTok, YouTube, Snapchat et Pinterest, y compris les meilleures pratiques pour l’optimisation des profils, le formatage des publications et l’analyse des performances.
Ensuite il faut considérer la planification sur ces plateformes et voir les outils pour gérer les réseaux sociaux qui te permettent de gagner du temps et de la productivité sur les tâches récurrentes. L’utilisation des outils Hootsuite, Buffer, Swello, Agorapulse, etc. pour planifier des publications, suivre les mentions de sa marque et analyser les différentes interactions et autres données, sont à voir.
Dans le cadre d’une formation il peut s’agir d’une petite sélection d’outils et de les utiliser sur toute la durée du cursus pour bien les maitriser. Attention néanmoins au choix, car les solutions et outils du community manager sont relativement nombreux et on peut vite être submergé par les abonnements à prendre.
Regarder du côté des outils les plus populaires en community management en 2024 peut aider à faire le tri.
Assurer l’engagement et la croissance de sa communauté
Comprendre comment stimuler et maintenir l’engagement sur les réseaux sociaux est indispensable. Cela signifie qu’il faut créer à minima du contenu qui génère de l’interactivité, développer et déployer des jeux-concours, et de toujours répondre aux commentaires et aux messages de sa communauté. Ceci implique également pour les CM de travailler la modération et d’aborder la gestion de crise en parallèle.
La gestion de crise et la modération : Il s’agira d’apprendre à gérer de petites crises sur les réseaux sociaux et à modérer les échanges entre membres pour maintenir un environnement convivial au sein de sa communauté. La modération est une dimension plus présente que la gestion de crise, dans la mesure où cette dernière peut avoir de lourdes conséquences. Dans ce cas les entreprises font généralement appel à des experts et ouvre une cellule de crise.
L’analyse des données et l’optimisation de ses stratégies
La capacité à interpréter des données issues des réseaux sociaux pour évaluer la performance de son contenu et ajuster les stratégies en conséquence, est une compétence indispensable pour le community manager. Là encore il devra maitriser les bons outils et savoir interpréter les insights provenant des plateformes sociales sur lesquelles il travaille.
Les données recueillies font alors l’objet de reporting social media qui seront des indicateurs pour sa direction et un moyen d’ajuster la performance de ses actions au fil du temps. Créer un rapport d’activité de ses réseaux sociaux est l’un des éléments qu’il faut maitriser dans le cadre d’une formation en suivant les grands axes qui le compose.
Reporting social media et présentations : Créer des rapports basés sur les analyses pour présenter les résultats aux parties prenantes de la marque ; les différentes directions impliquées. Savoir justifier auprès d’elles toutes les stratégies déployées ; le pourquoi, avec une parfaite interprétation des résultats obtenus.
Le marketing digital indissociable du community management
Une bonne formation en community management englobera des modules sur le marketing digital avec des leviers majeurs qui seront à approfondir comme le SEO notamment. Cela inclut l’apprentissage des stratégies de content marketing, du référencement payant (PPC) et naturel (SEO), ainsi que des techniques d’email marketing et de la création de newsletter.
Les community managers doivent comprendre comment leurs actions s’intègrent dans une stratégie marketing globale de leur marque en vue de maximiser l’impact de chaque action menée. Savoir analyser les stratégies des concurrents sera aussi un moyen de se démarquer sur un marché saturé. Les leviers du marketing numérique étant très nombreux en 2024, il faudra les évaluer et intégrer au programme ceux qui sont utiles de prime abord pour toute entreprise.
Les outils du community manager
Maîtriser un large éventail d’outils, dont ceux évoqués précédemment, est essentiel pour un community manager qui se veut être un couteau-Suisse du web. Cela va des plateformes de gestion des réseaux sociaux aux outils d’analyse comme Google Analytics pour la partie en provenance d’un site web, et en passant par les solutions de création de contenu graphique telles que Canva, VistaCreate, Picktochart, etc.
D’autres outils seront à aborder comme ceux pour monitorer, veiller, analyser, créer et mesurer, notamment sur le social listening où des solutions de notifications seront à voir (Mention, Alerti, Brandwatch, etc.) Bien comprendre les outils analytiques et leurs usages est tout aussi important pour mesurer l’efficacité des campagnes et ajuster les stratégies en conséquence. Il faudra pouvoir aborder les indicateurs majeurs de Google Analytics pour être en mesure d’analyser au moins son trafic social sur la plateforme de Google.
Les mesures clés et l’analyse de performances
Il y a deux taux à maitriser en community management ; le taux d’engagement et le taux de rétention. Il s’agit de comprendre pourquoi et comment les internautes interagissent sur les contenus entre autres, et en rapportant le tout aux différents objectifs fixés en community management.
A ce titre il est important que le futur community manager connaisse et maitrise bien les principaux indicateurs de performance social media pour ses actions stratégiques. C’est ainsi que le community manager doit savoir mettre en œuvre des actions diverses et variées permettant d’augmenter l’engagement et de mesurer leur impact via ces indicateurs clés.
Apprendre à calculer et interpréter le taux d’engagement et la rétention de sa communauté est indispensable pour évaluer comment cette dernière se comporte et interagit. Les formations doivent donc enseigner comment utiliser ces métriques pour mieux aborder les orientations à prendre et les décisions stratégiques.
Connaitre les freins en community management
Les community managers devront faire face à divers obstacles en community management. Ils incluent les points suivants :
- Les restrictions budgétaires : Comment les contourner avec de la créativité et se développer peu à peu en vue de pouvoir gagner un peu de budget.
- L’infobésité : Comment se rendre visible au milieu de cette masse de contenu qui ne cesse de croitre sur le web.
- La volatilité des internautes : Personne ne peut retenir une personne qui souhaite voir ailleurs et/ou se désabonner d’un compte. Le notion de fidélité s’égratigne de plus en plus sur les réseaux sociaux.
- Le faible taux de lecture des contenus : Une personne sur 5 qui partage un contenu le lira, c’est seulement 20 %, donc un point à travailler pour améliorer ce chiffre et capitaliser tout de même sur la notion de partage et de contenu à consommer rapidement, comme les visuels.
- La concurrence qui s’accentue : Sur un même domaine d’activité, il y a parfois de très nombreux concurrents. Il faudra donc redoubler de créativité et d’innovation en community management pour émerger.
Des études de cas sur la manière de surmonter ces freins peuvent apporter de données intéressantes à exploiter, mais surtout à aborder une dimension qui permet un retour à l’humain en quittant momentanément ses écrans ; pratiquer le community management en extérieur notamment.
Des compétences techniques essentielles pour le community manager
Voici quelques points à développer sur des cursus longs pour répondre aux besoins de plus en plus mis en avant au sein des offres d’emploi pour les community managers.
Le montage photo et vidéo
Avec l’augmentation de la consommation de contenu visuel, la capacité à créer et éditer des photos et des vidéos est indispensable. Il s’agira d’assurer des montages vidéo de base sur des applications mobiles et/ou des logiciels simples d’accès. De même pour les montages photos où Canva sera à aborder de toute évidence !
L’intelligence artificielle
La connaissance des outils basés sur l’IA pour la création de visuels en tout genre sera un point à aborder, de même que l’IA génératrice de textes comme ChatGPT en l’occurrence. Même la gestion des réseaux sociaux et l’analyse des données peuvent s’opérer via l’IA et ainsi offrir un avantage pour le community manager. Intégrer l’IA dans son community management est devenu une norme et il faut l’aborder absolument en 2024 et au-delà.
La rédaction web et le SEO
La rédaction de contenu optimisé pour le SEO est tout aussi importante pour améliorer sa visibilité en ligne. Les community managers doivent pouvoir en aborder les grandes lignes, en vue de se former plus en profondeur par la suite. C’est un levier qui reste recherché et très apprécié des entreprises. En intégrant cette corde à son arc, il est évident que la rémunération d’un community manager sera à revoir à la hausse.
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D’autres spécialisations peuvent être ajoutées à cette liste mais à chacun d’y voir un intérêt pour le poste visé.
Développer sa créativité en tant que community manager
Le community management ne se limite pas à créer du contenu et à être un exécutant technique ; c’est aussi également une bonne dose de créativité pour le community manager. Une bonne formation encouragera le développement de la créativité à travers des ateliers pratiques de création de contenu visuel et vidéo par exemple, donc connaitre les bons outils, les tendances, etc.
Encourager l’expérimentation avec de nouveaux formats et des idées novatrices pour mieux capter l’attention de son audience. Adapter le ton et le style du contenu à la marque tout en restant authentique et engageant. Ce sont des exemples qui peuvent faire l’objet d’ateliers pratiques durant les formations.
Formation courtes vs formations longues en community management
Enfin sur les formats des formation il y a aujourd’hui une offre très large et variée qui peut répondre à tous les besoins des apprenants mais pas forcément des entreprises, donc prudence ! Il faut évaluer un cursus CM des 2 côtés de la barrière.
Les formations courtes pour devenir community manager
Les formations courtes, d’une durée de quelques jours (3 minimum) sont idéales pour des professionnels qui sont en poste et qui cherchent à acquérir rapidement des compétences spécifiques ou de se mettre à jour sur les dernières tendances des réseaux sociaux.
Parfois une personne peut être amenée à faire un peu de CM dans le cadre de son activité, donc ça peut être un premier tremplin de passer par un cursus de quelques jours.
Les avantages d’un cursus court
- Une meilleure assimilation : Ils permettent une montée en compétences rapide sur des sujets spécifiques et sur une connaissance générale du métier de community manager.
- L’offre et la flexibilité : Souvent disponibles en ligne, les formations s’adaptent bien aux emplois du temps des postulants. De nombreuses formations courtes existent également en présentiel au sein de centres.
- Les modules de spécialisation : Ce sont des modules qui viennent compléter généralement un cursus long sur un levier en particulier.
Les inconvénients d’un cursus court
- Une approche (trop) succincte du métier : Ils peuvent manquer de profondeur à juste titre, sur des sujets qui sont complexes et qui nécessitent une compréhension globale du community management. Dans tous les cas il ne faut pas espérer devenir CM en quelques jours seulement après 3 jours ou même une à deux 2 semaines de formation. Les entreprises sont en recherche de profils de plus en plus compétents et opérationnels.
- Un problème de reconnaissance : Les certificats obtenus sont généralement moins reconnus, voir pas du tout, face à des diplômes universitaires ou de grandes écoles sur le marketing et la communication par exemple. Il faut passer sur des formations longues et diplômantes le cas échéant.
Les formations longues pour devenir community manager
Les formations longues, allant de plusieurs semaines à plusieurs mois, sont conçues pour offrir un vrai parcours et une bonne compréhension du community management. Elles peuvent faire l’objet d’un cursus diplômant en 3 à 4 mois minimum si on souhaite être opérationnel. De plus certaines nécessitent de valider ses acquis par un stage à effectuer en entreprise.
Les avantages des modules de formation longs
- Une meilleure compréhension globale : Les cursus longs offrent une vue d’ensemble complète du métier, qui incluent des aspects stratégiques plus développés.
- La reconnaissance via un diplôme : Les diplômes ou les certifications obtenus sont davantage reconnus chez certains professionnels. LE choix des formations diplômantes est cependant plus restreint.
Les inconvénients des modules de formation longs
- L’investissement en temps et en argent : Ils demandent un engagement plus conséquent, tant en termes de durée que d’investissement financier. C’est pour beaucoup un sacrifice qui peut avoir un fort impact au sein d’une famille.
- Le manque de flexibilité : Les programmes en présentiel peuvent être moins compatibles avec les contraintes d’emploi du temps et la mobilisation sur une période longue.
Les formations longues avec un stage en entreprise
Le stage qui est intégré dans certaines formations longues, offrira une première expérience professionnelle au sein d’une structure.
Les avantages d’avoir un stage à effectuer en entreprise
- Acquérir de la pratique : Délivre une occasion réellement intéressante de pouvoir mettre en pratique les connaissances théoriques acquises, sur des cas concrets.
- Une période d’essai pour l’entreprise : Un stage peut représenter une période d’essai pour une entreprise, en vue d’embaucher le CM à son issue.
- Permettre de développer son réseau professionnel : Un stage peut permettre de construire son réseau de contacts dans le monde du community management et du marketing digital.
Les inconvénients d’un stage intégré à la formation CM
- La recherche : Trouver un stage correspondant à ses attentes peut s’avérer très difficile, surtout pour les étudiants en formation à distance ou ceux étant géolocalisés sur des zones peu industrialisées.
- La durée de formation qui s’allonge : Le stage venant s’ajouter à la formation, cela peut représenter une période de plusieurs mois en étant mobilisé. Les stages varient de quelques semaines à 6 mois environ.
- Le niveau de rémunération : Le niveau de rémunération dans le cadre d’un stage peut être insuffisant pour subvenir à ses besoins, donc attention à sa durée et à voir comment se couvrir en amont.
Les formations community management en distanciel ou en présentiel
Les formations sont aujourd’hui accessibles en présentiel ou distanciel selon la zone où on habite. Il est évident qu’une formation en présentiel est préférable pour une meilleure assimilation et pour l’émulation de groupe où on créé du liens avec les autres apprenants. Néanmoins pour ceux qui ont de réelles contraintes de localisation le distanciel restera la bonne formule.
Si une formation en community management peut se dérouler aussi bien en distanciel qu’en présentiel, chaque format aura ses propres avantages.
Les avantages du distanciel
- La flexibilité d’apprentissage : Permet d’étudier depuis n’importe quel endroit, idéal pour les professionnels en activité.
- L’accessibilité aux formations : Ouvre l’accès à des formations de qualité pour les personnes vivant loin des centres urbains.
- Une meilleure gestion du temps : En évitant notamment les transports, on gagne parfois plusieurs heures sur la journée, ce qui réduit également la fatigue.
Les inconvénients du distanciel
- Moins d’interactions directes : Rencontrer les autres apprenants n’est pas possible ou plus difficile, et les échanges comme les feedbacks en temps réel en cours de formation sont assez réduits.
- L’émulation et l’encouragement de groupe : En étant isolé on perd l’effet « émulation de groupe » et on peut aussi avoir une forme de découragement dû à un manque d’assimilation entre autre.
- Pas de networking ou d’extras : En fonction du lieu d’habitation, le distanciel de par son isolement n’offre pas la possibilité de networker en dehors des cours avec les autres apprenants et il est donc difficile d’assister à des évènements pour s’imprégner du milieu.
Les avantages du présentiel
- Les interactions enrichissantes : Le présentiel favorise grandement les échanges directs avec les enseignants et les autres étudiants.
- Une meilleure immersion des cours : Permet une meilleure concentration sur ses études en étant concentré et loin des distractions du quotidien.
- Les encouragements mutuels et l’entraide : En présentiel on peut facilement s’entraider et s’épauler sur les sujets abordés en cours et être encourager en cas de décrochage ou d’incompréhension. On gagne également l’effet émulation de groupe si on rejoint une bonne promotion.
Les inconvénients du présentiel
- Moins de flexibilité : Les horaires fixes peuvent être très difficiles à concilier avec une activité professionnelle.
- Stress et fatigue : En ajoutant des temps de trajet parfois très longs à ses journées, on accumule souvent du stress et de la fatigue.
- Les coûts supplémentaires : Les frais de déplacement, éventuellement d’hébergement et de repas s’ajoutent au coût de la formation si elle n’a pas été prise en charge par un organisme.
Il y a sans doute de nombreux autres avantages et inconvénients selon le format du cursus adopté, mais à vous de bien étudier les plus et les moins au préalable.
